L’introduction : La France au début de 1940
Au début de septembre 1939, une opération militaire est déclenchée par les troupes allemandes pour envahir la Pologne. Le 3 septembre, cette invasion provoque la déclaration de la guerre à l’Allemagne par la France et le Royaume-Uni. La mobilisation en France commence. Ce pays est connu pour une longue tradition des volontaires étrangers voulant se battre pour la France. Fin 1939 et au début de 1940, les premières unités sont formées avec ces volontaires. Pour l’administration, ces nouvelles formations de l’armée française sont rattachées à la Légion étrangère.
Le dépôt principal de la Légion en France est constitué au camp de Sathonay, au nord de Lyon. Le dépôt doit recruter, former, équiper, instruire et administrer les futurs militaires destinés à servir dans les régiments provisoires de la Légion. Deux d’entre eux sont formés 20 km à l’est du camp de Sathonay, au camp de La Valbonne. Le premier, le 11e REI, y est créé a la fin 1939. Quelques semaines plus tard, fin février 1940, c’est un deuxième régiment qui doit être créé pour défendre la France.
Création du 12e Régiment Etranger d’Infanterie
Le 12e Régiment Etranger d’Infanterie (12e REI) est créé le 25 février 1940 au camp de La Valbonne situé dans l’Ain, au nord-est de Lyon. Le Lieutenant-colonel Jean Besson prend le commandement du régiment. C’est un réserviste, un vétéran de 1914-18 et un ancien officier de l’Armée d’Afrique n’ayant jamais servi à la Légion. Mais il fit bien la connaissance des légionnaires pendant son service en Afrique du Nord, avant d’être parti en retraite en 1937.
Le 12e Etranger est une unité provisoire de Légion, organisée en temps de guerre (donc, son numéro est 10 + 2). Il est formé par les 400 gradés et légionnaires actif venus des régiments étrangers de l’Afrique du Nord, pour encadrer les hommes, par des réservistes ayant déjà servi à la Légion, des étrangers mobilisés en France et par des E.V.D.G. (Engagés Volontaires pour la Durée de la Guerre) des pays étrangers. Les Espagnols républicains dominent (ils sont 900 d’environ, donc 30 %), il y a beaucoup de Juifs polonais et allemands réfugiés en France (600 hommes), mais aussi pas mal des Italiens ou des Polonais.
Une partie des officiers arrive des régiments de la Légion ou des régiments français stationnés en Afrique. Il y a également un nombre d’officiers de réserve et des officiers n’ayant jamais servi à la Légion ou même en Afrique. Mais ils sont rapidement pris en main par des officiers d’active et convertis à la foi légionnaire.
L’organisation et l’instruction
Au camp de La Valbonne, les compagnies, puis les bataillons du régiment se constituent. Chacun comprend trois compagnies de voltigeurs et une compagnie d’accompagnement (unité d’appui). La mise sur le pied de guerre des unités du 12e REI a lieu dans les villages autour du camp.
Au camp, une première instruction de base fut poussée. Elle est destinée aux E.V.D.G., encadrés par des légionnaires, pour leur prochaine affectation aux compagnies de voltigeurs. Le matériel d’instruction est simple et insuffisant en nombre. Les fusils Berthier Mle 1907-15 de la Première Guerre mondiale (et même les vieux fusils Lebel Mle 1886-M93), les fusil-mitrailleurs FM 24/29, quelques mitrailleuses Hotchkiss Mle 1914, un mortier Brandt 60 mm + un de 81mm, et un canon léger antichar APX SAL de 25 mm (Mle 1935 ou 1937).
Le régiment s’occupe activement de la perception du matériel. Mais, comme son prédécesseur, le 11e REI, même le 12e Eranger n’a reçu qu’une partie insuffisante de ses dotations. Le commandement français a décidé probablement que les légionnaires, étant soldats d’élite, n’ont pas besoin trop de matériel ni l’équipement neuf et nécessaire pour les durs combats contre l’adversaire d’une armée moderne et mécanisée. Les 11e et 12e REI furent équipés de mousquetons Lebel 1886-M35, de mousquetons Berthier Mle 92 ou de fusils Berthier 1907-15 M16. Ce dernier fut grandement utilisé par l’Armée française en 1940 ; le nouveau fusil MAS 36 n’était pas encore disponible en grand nombre.
L’organisation et l’instruction au camp de La Valbonne durent jusqu’en mai 1940. C’est le temps de la « drôle de guerre » (2 septembre 1939 – 10 mai 1940), une période au début de la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle la stratégie française est strictement défensive en s’appuyant sur la ligne Maginot (une ligne de fortifications) a l’est de la France. Elle prend définitivement fin le 10 mai 1940, lorsque les armées allemandes lancent une vaste offensive à l’Ouest. Le 12e REI est alerté.
Composition du 12e REI en mai 1940
- Commandement : Lieutenant-colonel Besson
- Etat-major : Chef de bataillon Dury
- Compagnie de commandement : Capitaine Breuillard
- Compagnie hors rang : Capitaine Tizon
- Compagnie régimentaire d’engins : Capitaine Gavoille
- 1er Bataillon : Chef de bataillon Roux
- 2e Bataillon : Chef de bataillon Franquet
- 3e Bataillon : Chef de bataillon André
Bataille de l’Aisne
Le 10 mai 1940, les armées allemandes lancent le Fall Gelb. C’était une vaste offensive sur le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas, puis à travers les Ardennes belges afin d’attaquer le front français sur la Meuse, près de Sedan, dès le 12 mai. La drôle de guerre est finie. La Bataille de France commence.
Le 12e REI est parti sur le front le 11 mai 1940. En ce temps, le régiment est composé de 84 officiers, 321 sous-officiers et 2 685 hommes de troupe (soit 3 090 hommes). Il arrive dans la Meuse et fut affecté à la 8e Division d’Infanterie (8e DI) du Général André Dody. La division, récemment recréée, est tenue en réserve jusqu’au 17 mai dans le secteur de Bar-le-Duc.
Entre-temps, les unités blindées allemandes ont réussi à franchir la frontière française et pénètrent dans le département de l’Aisne le 15 mai. La bataille de l’Aisne commence le 17 mai.
Donc, le même jour, les bataillons du 12e REI font mouvement à l’ouest, dans le secteur de Château-Thierry, avant s’installer autour Soissons le 25 mai. C’est une ville 100 km au nord-est de Paris, située dans un méandre de la rivière Aisne. La ville est récemment abandonnée par ses habitants.
Etalé sur 9 kilomètres de front, le régiment organise la défense les sept ponts dans Soissons et prend également la responsabilité du pont et de l’important dépôt d’essence de Venizel, une petite commune à l’est de la ville. Sa mission est d’interdire l’accès à l’ennemi qui voudrait traverser la rivière entre Venizel à l’est et le pont de Pommiers à l’ouest.
Bataille de l’Ailette
Le 29 mai, le 3e Bataillon du commandant André fait mouvement 15 km au nord-est, vers Vailly-sur-Aisne, pour y rester une semaine. Le 4 juin, le bataillon est mis à la disposition de la 28e DIA (Division d’Infanterie Alpine) du Général Lestien, qui se trouve encore plus au nord-est de Soissons. Le bataillon doit la renforcer à cause des corps d’armée allemands des Générals von Speck (18. AK) et Kuntze (42. AK) qui s’approchent rapidement vers les positions de la division.
Pris sous un bombardement terrible de l’aviation et d’artillerie ennemie le 5 juin, pendant son déplacement, le 3e Bataillon arrive le soir sur le Chemin des Dames. C’est une route fameuse qui a été le théâtre de plusieurs batailles meurtrières de la Première Guerre mondiale. Placé dans le secteur de la ferme de La Malmaison, à l’ouest de la Chemin, le bataillon reçoit la mission de contre-attaquer l’ennemi.
Le 6 juin, à 3 h 30, la contre-attaque fut menée par le bataillon, précédé par une compagnie de chars Renault R35. La lutte se poursuit pendant dix heures. Les hommes du 12e REI sont courageux, mais très mal équipés. En plus, ils ne sont pas protégés par l’aviation. Une sévère réaction allemande se produit à base d’artillerie et de bombardements aériens, suivis par une offensive d’infanterie et de blindés du 42. AK, surtout la 50. ID (division d’infanterie) du Général Sorsche. Les légionnaires continuent le combat avec un mépris absolu de la mort. Malgré la supériorité numérique de l’ennemi, ils se battent pour l’honneur, jusqu’au l’épuisement complet de leurs munitions. Le 3e Bataillon du 12e REI sera sacrifié.
Deux jours plus tard, le 8 juin, c’est le Lieutenant Ducret et quelques dizaines d’hommes valides qui se présentent à Soissons comme des seuls survivants du 3e Bataillon, sur un effectif original d’environ huit cents.
Bataille de Soissons
Le 12e Etranger, amputé d’un bataillon, est toujours installé autour Soissons, sur la rive gauche de l’Aisne, avec les autres unités de sa 8e Division. Deux divisions d’infanterie allemandes du 18. AK s’approchent vers leurs positions : la 290. ID du Général Dennerlein à l’ouest de la ville et la 25. ID du Général Clößner à l’est.
Dans la soirée du 6 juin, la 25. ID arrive à franchir l’Aisne, à proximité de Missy-sur-Aisne, une commune située à 9 km en amont de Soissons.
Dans la nuit du 6 au 7 juin, le génie divisionnaire non-Légion fait sauter les ponts de Pommiers, Pasly, Soissons et de Venizel. Certains d’ailleurs incomplètement, et sur lesquels l’infanterie ennemie (290. ID) pourra passer. Appuyée par l’artillerie, elle tente de franchir la rivière en plusieurs endroits.
Le 12e REI entre en action. Il doit tenir ses positions sans esprit de recul pour interdire toute avance de l’adversaire. Les combats sont durs et les tirs de l’aviation ennemie déciment les unités de régiment. Les hommes du 1er Bataillon se battent au nord-ouest, à Pasly et à l’est de la ville, à Venizel. Ceux du 2e Bataillon sont surtout à l’est de la ville, près de Villeneuve-Saint-Germain. Bombardés et mitraillés sans arrêt, les défenseurs font preuve d’une bravoure imperturbable.
Entre-temps, le réservoir de Venizel contenant 5 000 tonnes d’essence est détruit par la 3e Compagnie du Capitaine Thomas. Cet officier sera blessé plus tard dans les combats, mais il refusera d’être remplacé.
Le 7 juin, la défense héroïque durait toute la journée. Les points d’appui résistent avec acharnement. Mais, dans la soirée, des infiltrations importantes se produisent dans les sous-secteurs voisins du 12e Etranger. À l’ouest, les unités de la 290. ID ont réussi à franchir l’Aisne. À l’est, autour de Venizel, les légionnaires sont attaqués par des éléments de la 25. ID.
Aux trois-quart encerclé et presque sans munitions, le 12e REI reçoit l’ordre de se replier plus au sud. Mais la communication dans le secteur infiltré par l’ennemi est coupée considérablement. C’est pourquoi quelques éléments du régiment, comme la 2e Compagnie du Capitaine Boudet, ne sont pas dégagés et seront sacrifiés sur place. Soissons est pris par la 290. ID le 8 juin.
Le repli vers la Seine
Les 3e, 6e et 7e Compagnies couvriront le repli des éléments lourds du régiment. Mais ces colonnes auto et hippo sont aperçues par l’aviation ennemie et seront bombardées. L’infanterie souffrira peu. Par contre, 130 chevaux sont tués ; 13 cuisines-roulantes et presque toutes les voiturettes du 12e REI sont aussi perdues.
Le 12e Etranger, qui a déjà perdu plus de la moitié de ses effectifs, est regroupé dans la nuit du 8 juin. Il devient l’arrière-garde de la 6e Armée du Général Touchon, récemment constituée. Aussitôt, le régiment sera dirigé 25 km au sud, vers Neuilly-Saint-Front, un bourg situé dans le sud du département de l’Aisne, à proximité de l’Ourcq.
Comme l’Aisne, cette rivière constitue, avec sa vallée, un barrage naturel et, donc, une nouvelle position de défense pour le 12e REI. Les légionnaires restent sur place pendant les 9 et 10 juin. Ils repoussent deux attaques allemandes et font des prisonniers.
Après, c’est un nouveau repli au sud, cette fois vers Nanteuil-sur-Marne. Là, le régiment résiste pendant trois jours, jusqu’au 13 juin. Il a protégé efficacement le repli des éléments de la 6e Armée, malgré un bombardement dur de l’adversaire et toutes les tentatives d’encerclement.
Mais l’offensive ennemie pousse la 6e Armée, avec le 12e REI en arrière-garde, encore 70 km plus au sud, vers Montereau-Fault-Yonne, une ville située au confluent de la Seine et de l’Yonne. Les unités du régiment s’installent à l’est de la ville, entre la Seine au nord et l’Yonne au sud. Placées autour les communes Balloy et Bazoches-lès-Bray, avec le P.C. du colonel à Vinneuf, elles y résistent aux attaques de la Wehrmacht pendant deux jours, les 14 et 15 juin.
Le 15 juin, la situation est critique. La veille, les troupes allemandes marchaient déjà dans les rues de Paris. Donc, vers midi, le Lieutenant-colonel Besson passe aux éléments de son régiment l’ordre de la 6e Armée d’un nouveau repli. Les unités du 12e REI doivent franchir l’Yonne au sud du P.C., travers le pont de Champigny.
Mais, pendant le passage des légionnaires, mitraillés par les Allemands, le pont saute. Une partie importante du régiment, à la mesure d’un bataillon, avec son commandant et trois capitaines, est bloquée au nord de l’Yonne. Finalement, après s’être battus jusqu’au soir, ces hommes sont fait prisonnières.
Par hasard, le même jour non loin de là, dans la commune voisine à gauche, le Général Hermann von Speck de la 18. AK devint le premier général allemand tué pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est tué au cours de son passage sur un pont (de Pont-sur-Yonne) qui saute aussi. Le général a participé avec son corps d’armée dans les combats près du Chemin des Dames du 5 au 7 juin, où le 3e Bataillon du 12e REI fut sacrifié.
Le repli vers le sud-ouest et l’Armistice
Le 16 juin, le 12e Etranger est regroupé à Montargis, 50 km au sud-ouest de Champigny. Il ne dispose plus que 180 hommes valides des deux bataillons décimés. Ils sont renforcés par des légionnaires de la Compagnie hors rangs, du train régimentaire et d’éléments isolés d’unités voisines de la 6e Armée déjà ruinée.
Ce petit groupement, encerclé et pressé par les blindés ennemis, se porte au sud-ouest pour effectuer un repli d’environ 250 km, du 16 au 22 juin, en passant par Gien, Bonny-sur-Loire, Brinay et Châteauroux. Ayant encore subi des pertes, les hommes sont transportés en camionnettes jusqu’à Bessines-sur-Gartempe, un village situé au nord de Limoges, dans la vallée de la Gartempe. C’est dans ce village que l’Armistice du 22 juin entre le Troisième Reich et la France trouvera les survivants du 12e REI.
La Bataille de France est finie. Le régiment cesse d’exister. La France métropolitaine est divisée par une ligne de démarcation. Deux zones sont créées : la zone occupée par l’Armée allemande et la zone dite « libre ».
Après l’Armistice
Les deux à trois cents de survivants épuisés du 12e Etranger restent à Bessines-sur-Gartempe trois jours. Le 25 juin, ils sont transportés 120 km au nord-est, à Saint-Amand-Montrond. Dans cette localité, ils séjournent jusqu’en août.
Le 30 juin, le 12e Régiment Etranger d’Infanterie est cité par le Général Dody, commandant la 8e DI, à l’Ordre de la Division pour donner partout “l’exemple de la Discipline et de la Valeur” et pour que le régiment “ne s’est jamais laissé abattre, ajoutant une page héroïque au livre de Gloire de la Légion immortelle.”
En août 1940, après une longue étape de 300 km vers le sud, à Caussade (une ville au nord de Toulouse), les rescapés du 12e REI montent dans le train, 40 hommes + 5 chevaux par voiture, pour rejoindre Marseille dans le Sud-Est de la France.
Les hommes du 12e REI seront répartis dans cette région aux camps de Trets, Aubagne (la Maison Mère de la Légion d’aujourd’hui) et Fuveau. Là, ils rejoignirent les hommes du Dépôt de la Légion de Sathonay et les rescapés du 11e REI, qui ont été installé à Fuveau depuis juillet.
Quelques jours plus tard, les légionnaires d’active sont dirigés vers l’Algérie, pour rejoindre Sidi Bel Abbés, la Maison Mère de la Légion à l’époque. Le Dépôt de Légion de Fuveau est finalement dissous le 22 août 1940. Ils ne restent que les engagés volontaires pour la durée de la guerre des deux régiments et du Dépôt de Sathonay. Ils seront répartis entre unités de travailleurs (Groupements de Travailleurs Etrangers – GTE) ; en majorité, ils seront démobilisés au début de 1941.
Conclusion
Les légionnaires, réservistes et les engagés volontaires du 12e Régiment Etranger d’Infanterie, mal équipés et avec peu de munitions, ils ont montré finalement le même courage comme des vieux guerriers, face à l’ennemi en supériorité numérique, appuyé en plus par l’artillerie lourde, des blindés modernes et l’aviation. Bien qu’un régiment frais et provisoire, le 12e REI devint une unité cohérente et digne des traditions de la vieille Légion.
Decimés sur le Chemin des Dames, sur l’Aisne, sur l’Ourcq, sur la Marne, sur la Seine, sur l’Yonne, sur la Loire, sur le Cher, sur la Creuse ou sur la Gartempe, ses légionnaires ne se sont jamais laissés entamer par l’adversaire. Neuf sur dix hommes du 12e Etranger sont perdus pendant la Bataille de France : tués, blessés, capturés ou disparus.
Dans les années 2000, un monument aux morts des 11e et 12e REI est construit par la Légion au sud de Trets, près de la Route de la Légion (une route des quelques centaines de mètres, ayant construit par des légionnaires campés à Fuveau en juillet-août 1940). Chaque année, au début de novembre, une cérémonie s’y déroule pour rendre honneur aux hommes des deux régiments de Légion qui se sont bravement battus en France en 1940.
Les officiers du 12e REI morts pour la France en 1940
Capitaine Pierre Ruillier
– commandant la 9e Compagnie du 12e REI
– tué le 6 juin 1940 à Soissons
Lieutenant Raoul Dugau
– l’officier d’une Compagnie d’Accompagnement du 12e REI
– tué le 14 juin 1940 à Bazoches-lès-Bray
Lieutenant Pierre Genet
– l’officier du 12e REI
– tué le 10 juin 1940 sur l’Ourcq
Lieutenant Jacques Merlet
– chef de section à la 5e Compagnie du 12e REI
– tué le 8 juin 1940 à Villeneuve-Saint-Germain
Sous-lieutenant Alma Wildt
– l’officier d’origine italienne, du 3e Bataillon du 12e REI
– tué le 6 juin 1940 sur le Chemin des Dames
Aspirant Arthur Dallin
– l’officier du 3e Bataillon du 12e REI
– gravement blessé le 6 juin 1940 sur le Chemin des Dames
– décédé le 12 juin 1940
Aspirant Charles Garnier
– l’officier du 12e REI
– tué le 7 juin 1940 à Pasly
Aspirant Léon Gigarel
– l’officier du 3e Bataillon du 12e REI
– tué le 6 juin 1940 au cours des combats du Chemin des Dames
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Principales sources d’informations et d’images:
Képi blanc revues
Légion Etrangère revues
Robert Forczyk: Case Red: The Collapse of France (Osprey Publishing, 2017)
Douglas Porch: The French Foreign Legion: A Complete History (Skyhorse Publishing, 2010)
Pierre Montagnon: Histoire de la Légion (Éditions Pygmalion, 1999)
Armée de Terre Française 1940 (Fr)
Seconde Guerre (Fr)
Collections d’Insignes et Souvenirs Militaires (Fr)
11e et 12e REI, 13e DBLE, 1939-1940 (Fr)
Fanion Vert et Rouge (Fr)
Mémorial Gen Web (Fr)
Mémoires des hommes (Fr)
Google Maps
Wikipedia.org
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L’article original: 12th Foreign Infantry Regiment
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La page a été mise à jour le : 27 février 2020